Et oui ! Il y en a des tas de « thés rouges ». Commençons par le rooibos, et ça commence plutôt mal parce ce n’est pas du thé, c’est une plante arbustive qui pousse essentiellement en Afrique du Sud et ne contient pas une once de théine. Le rooibos infusé donne une liqueur rouge cognac typique d’où son nom de « thé rouge ».
Un autre « thé rouge » l’hibiscus. Encore un fois, c’est raté, c’est une plante qui ne contient pas de théine. On infuse les pétales des fleurs de l’arbuste. Appelé aussi le « thé rouge d’Egypte » ou « Karcadé » (ailleurs en Afrique « Bissap »), on le consomme généralement froid. C’est une boisson légèrement acidulée et donc très rafraichissante. La préparation est simple environ 6 cuillères de fleurs d’hibiscus séchées pour 1 litre, ajouter du sucre et laisser refroidir au réfrigirateur .
Le thé rouge est aussi un terme utilisé par les amateurs de thé pour désigner le thé noir, comme le veut la tradition orientale. En effet, en Chine notamment, la couleur de la famille du thé se fait en fonction de la couleur du thé infusé et non en fonction de la couleur du thé sec comme le font les orientaux. Ce que les Occidentaux appellent « thé noir est appelé en Chine « thé rouge » » (Hong Cha en Chinois).